lundi 19 octobre 2015

L'AMOUR ; Une porte vers L'infini.






  • "Pendant la caresse, douce princesse, entre dans cette caresse comme dans une vie qui n'a pas de fin" (discours de Civa à Devi) 
  • "Pendant l'amour, douce princesse, entre dans cet amour comme dans une vie qui n'a pas de fin".


La première technique évoque l'amour car dans notre expérience, c'est le moment ou nous sommes le plus détendu. Impossible de se relaxer si on ne peut pas aimer, et si on parvient à se relaxer totalement, on fait de sa vie une vie d'amour.
Le tendu ne peut aimer car sa vie est constituée de but à atteindre, alors que l'amour est sans but, on aime pour aimer.
 L'amour est une fin en soi, voilà pourquoi un esprit calculateur, logique, qui pense en terme de but à atteindre ne peut pas aimer, et de plus il est envahit de tensions, car les buts ne s'atteignent que dans l'avenir - jamais ici et maintenant.


L'amour lui est toujours là, il n'a pas d'avenir. C'est pour cela qu'il est si proche de la méditation et de la mort, parce que ces trois états se produisent toujours, ici et maintenant, ils n'ont pas d'avenir.
L'amour, la mort et la méditation existe dans le présent. Si nous avons peur de la mort, nous ne pouvons pas aimer. Si nous avons peur de la mort, nous ne pouvons pas méditer. Si nous avons peur de la méditation, notre vie sera  inutile, pas dans le sens où elle pourrait servir un but , mais dans le sens où elle sera à jamais dépourvue de toute félicité. Ce sera une vie futile.



Associer la mort, l'amour et  la méditation semble paradoxal, mais ces trois expériences sont similaire. Si vous pouvez entrer dans l'une, vous pouvez entrer dans les deux autres.
Pendant l'amour il n'y a plus de passé ni d"avenir, il n'y a plus de mental, on entre dans la dimension du présent. Selon la sagesse populaire l'amour est aveugle, extravagant, fou. C'est vrai en essence.Les yeux des amoureux sont fermés au passé et au futur, ils sont ici et maintenant, sans préoccupation pour la conséquence de leurs actes. Ils sont aveugle, pour les calculateur, mais pour ceux qui ne calculent pas, l'amour est le vrai regard, la vrai vision.


Ainsi, quand il y a l"amour le passé et le futur n'existe pas, mais dès lors peut-on appeler ce moment le présent? Il est absurde de parler de présent quand il n'y a plus de passé et de futur. C'est pour cela que CIVA ne parle pas de "présent"mais d'une "d'une vie qui n'a pas de fin". Il parle de "l'éternité" - entrer dans "l'éternité".
Notre division du temps en passé, présent, et futur est fausse. Le temps est constitué du passé et du futur, le présent n'en fait pas partie, car il appartient à l'éternité. Ce qui est passé et ce qui se passera sont le temps. Mais ce qui est, n'est pas le temps car il ne passera jamais. Le maintenant est TOUJOURS ici, et il est éternel.



En sortant du passé on rentre dans l'avenir, jamais dans le présent. Du présent on ne va jamais dans le futur, on s'enfonce de plus en plus dans le présent. C'est la vie infini.
La ligne du temps est horizontale, elle va du passé au futur, quand on rentre dans le présent on est dans une autre dimension: la ligne est verticale. On va des hauteurs vers les profondeurs jamais horizontalement. Un CIVA, un BOUDDHA vivent dans l'éternité, et non pas dans le temps.
On demanda à JÉSUS " que se passera-t-il dans ce royaume des Cieux". L'homme voulait savoir si les désirs étaient satisfaits, si mort et souffrance existait, s'il y avait des inférieurs et des supérieurs. JÉSUS répondit à la manière des moines zen "Le temps ne sera plus".
Le temps est horizontal, et le royaume des Cieux est vertical; il est éternel. Il est toujours ici, il suffit de sortir du temps pour y accéder.



Ainsi l'amour est la première porte pour sortir du temps. Tout le monde veut aimer et être aimer mais personne ne sait pourquoi on désire autant l'amour. Si on ignore la véritable raison on ne peut ni aimer, ni être aimé, car l'amour est l'un des phénomènes les plus profonds sur terre.
Tel qu'on est, on n'est pas tous capable d'amour, et cela cause  notre frustration. Si nous essayons d'aimer dans le temps nos efforts seront vains. L'amour ne peut exister dans le temps.



Quand on regarde dans le temps, il y a toujours un mur , quand on regarde au-delà du temps c'est le vaste ciel, l'infini. L'amour ouvre la porte de l'infini, de l'éternité, de l'existence. S'il vous est arrivé d'aimer l'amour peut être une technique de méditation."Pendant la caresse, douce princesse, entre dans cette caresse comme dans une vie qui n'a pas de fin".
Dans l'amour nous ne devons pas être. Seul l'amour doit être. Devenez l'amour. Quand vous caressé l'être aimé, devenez la caresse. Pendant le baiser ne soyez pas celui qui embrasse où celui qu'on embrasse.Devenez le baiser. Oublié totalement votre ego, dissolvez vous dans l'acte. Enfoncez vous si profondément dans l'acte, que celui qui agit disparaisse. L"amour est l'approche la plus aisée pour dissoudre l'ego. Ceux qui ont un ego puissant ne peuvent pas aimer, ils parlent d'amour, écrivent sur l'amour, chante l'amour mais ne peuvent aimer. Car l'ego ne peut pas aimer.
CIVA nous invite à devenir: "l'amour",l'étreinte, le baiser, à nous oublier si totalement qu'on puisse dire"Je ne suis plus. Seul l'amour existe". Alors ce n'est plus le cœur qui bat, mais c'est l"amour, ce ne sont plus les yeux qui voient, mais l"amour, ce ne sont plus les mains qui touchent, mais l'amour.



Devenez amour et entrez dans la vie sans fin. Brusquement l'amour nous emmène dans une autre dimension, on est hors du temps. Devant l"éternité l'amour peut devenir la méditation la plus profonde qui soit. Ceux qui aime connaissen parfois, ce que les saint, eux même, ne connaissent pas,touche parfois ce centre dont certains yogis ne s'approche pas. Mais nous ne pourront que l'entrevoir si on ne transforme pas l'amour en méditation. Vous comprenez peut-être pourquoi le tantrisme parle autant de d"amour et de sexe. Parce que l'amour est la porte naturelle la plus accessible pour transcender le monde - le plan horizontal.



On dirait que CIVA et DEVI ne font qu'un. Cette union est si profonde qu'elle a été traduite symboliquement. Le lingam c'est le symbole phallique, le sexe de CIVA, il n'est jamais seul, il s'enfonce dans le vagin de DEVI.
L'amour de CIVA est  la grande porte, et pour lui le sexe n'est pas condamnable. Pour lui le sexe est la graine, et l'amour la fleur qui en naît. Si vous condamné la graine vous condamné la fleur. C'est à partir du sexe, que naît l'amour. S'il ne naît pas c'est que le sexe est mutilé. Condamné la mutilation, mais pas le sexe. L'amour doit fleurir. Le sexe doit devenir amour. S'il ne devient pas amour ce n'est pas de sa faute, mais de la notre.



Le sexe doit se transformer en amour, c'est l'enseignement du tantrisme. Et l'amour doit se transformer en lumière, en méditation, l'ultime sommet mystique. Comment transformer l'amour? En devenant l'acte, et non plus l"acteur. Soyons l'amour. Dès lors ce ne sera plus votre amour ou le mien ce sera L'AMOUR. Quand on est plus là, quand on a atteint la source, ou le courant ultime, quand on aime, ce n'est plus nous qui aimons. Quand l'amour nous a engloutit nous disparaissons, nous ne somme plus qu'un flux d'énergie.
D.H. Lawrence l'un des esprit les plus créateur de cet âge était, consciemment ou pas, adepte du TANTRA. L'occident l'a condamné; ses livres ont été interdits, on l'a traîné devant les tribunaux, parce qu'il disait:" l’énergie sexuelle est la seule énergie. Si vous la condamné, si vous la supprimée, vous commettez un crime contre l'univers, et vous ne serez jamais en mesure de connaître son ultime expression. C"est parce que vous la supprimez,  qu'elle devient laide et c'est ainsi que vous pouvez la condamné".



Les prêtres, moralistes, chefs spirituels, Papes, s'acharnent à condamner le sexe sous prétexte que c'est une chose laide. Quand on supprime l'énergie sexuelle elle devient laide; alors ils peuvent dire," Regardez ! ce qu'on vous disait est vrai. Vous en avez la preuve. Regardez ! ce que vous faîtes est laid, et vous le savez."
Mais le sexe n'a rien de laid, ce sont les prêtres qui l'ont rendu ainsi. Et dans la mesure où ils ont réussi, ils ont prouvé qu'ils avaient raison. Et comme nous les croyons, nous en faisons quelque chose d'encore plus laid, et de plus en plus laid.
L'énergie sexuelle est innocente : c'est un courant de la vie, c'est l’existence en nous qui vibre. Ne la mutilons pas. Laissons la se transformer en amour. Quand le sexe reste au niveau du sexe, nous exploitons l'autre. Il n'est qu'un instrument qu'on utilise et qu'on jette après. Quand le sexe devient amour, on n'exploite pas l'autre comme un instrument, il n'y a plus vraiment un autre. quand on aime l'autre devient primordial, unique.



Il n'y a pas d'exploitation, au contraire dans l'amour on est unis, partenaires dans une profonde expérience. On s'aide à entrer dans un monde différent.Le sexe c'est l'exploitation de l'autre. L'amour c'est l'exploration ensemble d'un nouveau monde.
Si cette exploration momentanée devient une méditation - si nous pouvons nous oublier complètement, que celui qui aime et celui qui est aimé  disparaissent, et qu'il ne reste qu'un flot d'amour alors dit CIVA "l'éternité est à nous".




Sources :

  •  " Le livre des secrets" OSho.
  • Visionsetauras.free.fr.
  • Meditationfrance.com
  • giani.fr
  • itinerance.allmyblog.com
  • Dreamstimr.com
  • spiritopic.net
  • magiedubouddha.com
  • heavenlygardens.org
  • echohameau.org
  • worldtantra.org
  • weare 1.us

dimanche 11 octobre 2015

Les sources du mal-être humain ou le désir




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La tension intérieure, le tumulte , l'angoisse constante dans laquelle nous vivons résulte de notre  déséquilibre; nous avons un centre mais nous vivons à côté de notre centre. Nous sommes décentré, déséquilibré et c'est la source de toutes nos tensions mentales, si la tension devient trop forte la folie nous emporte. Le fou est un homme complètement" hors de lui-même". L'homme éveillé est tout le contraire du fou, il est au centre de lui-même.

Nous oscillons entre les deux, dans l'espace intermédiaires, nous ne sommes pas complètement hors de nous, mais nous ne sommes pas centré non plus. Il nous arrive quelque fois d'aller trop loin, et temporairement nous devenons fou, quand nous sommes en colère, en faisant l'amour, dès qu'on s'éloigne trop de son centre. A ce moment là, il n'y a aucune différence entre nous et le fou, sauf que cet état est permanent chez ce dernier, et chez nous il est temporaire, nous pouvons en revenir.
La colère est une forme de folie mais elle est temporaire, la différence est qualitative pas quantitative. Ainsi nous il nous arrive de toucher la folie mais il nous arrive aussi de toucher notre centre, quand nous sommes relaxé, totalement détendu. Pendant ces moments de félicité nous sommes identique à BOUDDHA, KRISHNA, mais cet état aussi est momentané, le temps de  reconnaître la félicité elle est déjà terminée.

Notre mouvement perpétuel entre ces deux états est dangereux car il ne permet pas d'avoir une image claire et solide  de soi, on ignore qui on est et c'est difficile à supporté, a tel point qu'on fini par redouter les moments de félicités, et par vouloir se fixer entre les deux points.
C'est ce que nous définissons comme la normalité. L'être normal sa colère ne l’entraîne jamais dans la folie, mais il ne touche pas non plus cette liberté totale cet extase. Son image de soi est solide, mais en réalité c'est un homme mort. Les être d'exception - grands artistes,peintre , poète- ne sont pas normaux, leur image de soi est fluide. Ils oscillent entre leur centre et la folie à une vitesse considérable, passant d'un monde à l'autre, opérant chaque fois une transformation, source de tension et d'angoisse considérable. Ce qui leur donne l'impression de ne pas avoir d'identités. Les "outsiders" du monde de la normalité.

Nous avons clairement répertorié quatre types d'hommes:

  1.  D'abord le normal qui a une identité fixe, solide, qui sait qui il est -médecin, ingénieur, professeur, saint- et n'en bouge jamais. Son identité et son image est fixé pour lui une fois pour toute.
  2. Puis il y a ceux ayant une image fluide -poète, artiste, peintre, chanteur. Ils ne savent pas qui ils sont Tantôt normal, tantôt fou, tantôt dans l'extase du BOUDDHA
  3. En troisième lieu on trouve les fous permanents. Ceux qui sont sortis d'eux-même et ne retourne jamais dans leur demeure, qui ne savent même plus qu'ils ont une demeure.
  4. Et puis il y a ceux qui ont atteint leur demeure -BOUDDHA, JÉSUS, KRISHNA. Ils sont en totale relaxation, avec une conscience sans tension, ni effort, ni désir. En résumé il n'y a plus de futur; ils sont, et  ils ont été. Pour eux l'avenir n'existe pas, ils sont en harmonie avec eux mêmes, ils ne veulent pas changer, aller quelque part. L'instant est éternité pour eux, il n'y a plus ni envie, ni désir. Il dort , mange mais sans désir dans ces actions. "Un BOUDDHA ne projette plus son désir, il ne mange pas demain, il mange toujours aujourd'hui

.
Nous Pendant que nous mangeons aujourd'hui, notre esprit vagabonde ailleurs. En essayant de s'endormir, on pense à demain ou on est assaillit de souvenirs. Pour un BOUDDHA manger n'est pas un acte cérébral, alors que pour nous oui, ce qui est totalement absurde car ce n'est pas la fonction du mental. Tous nos centres, notre relation corps esprit  sont embrouillés,
Un BOUDDHA mange, mais ne pense jamais à manger, et c'est valable pur tout ce qu'il fait. C'est un être aussi ordinaire que nous quand il mange, il transpire sous la chaleur, a froid quand le vent se lève mais dans le présent, jamais dans le futur. Et s'il n'y a pas de futur il n'y a pas de tension. Nous devons bien comprendre cela sans avenir, il ne peut y avoir de tension. La tension se manifeste quand nous voulons être autrement, quand nous voulons être ce que nous ne sommes pas.
Nous ne sommes pas satisfait de ce que nous sommes, il nous faut autre chose. C'est le fonctionnement de l'intellect qui désire.  Dès qu'on obtient ce qu'on veut il devient inutile. C'est le désir
Nous oscillons perpétuellement ainsi, car le désir est infini.Mais si nous nous acceptons dans notre totalité, tel que nous sommes, il n'y a plus de devenir, plus de tension, plus d'angoisse. Nous sommes alors en harmonie avec nous même; car sans futur le mental se concentre sur le soi.
A l'exacte opposé on trouve le fou.il n'a pas d'être, il n'est qu'avenir. Il est focalisé sur le but désiré. Il ne vit pas ici et maintenant; il vit ailleurs c'est pour cela qu'il nous semble fou. Nous vivons dans le monde et il vit dans le monde de ses rêves et c'est sa seule réalité, il  a oublié ce qui est réel, lui et le monde autour de lui.

Un BOUDDHA vit dans l'être, à tous les instants, à l'opposé du fou. Et nous, nous sommes entre les deux.Parfois, brièvement, quand nous sommes totalement détendu il nous arrive d'être centré sur nous même. Par exemple quand on attend l'être aimé frénétiquement depuis longtemps et qu'il finit par arriver, les pensées s’arrête, il n'y a plus de désir, on est totalement détendu, on n'est plus que nous même. Si on n'est pas nous même en présence de l'être aimé, si le mental ne cesse pas de fonctionner ce n'est pas de l'amour, car il n'y a pas de désir dans l'amour. Il convient de bien comprendre cela on peut désirer l'amour, mais il n'y a pas de dési,r dans l'amour. Quand l'amour existe il n'y a plus de désir. L'esprit est calme, il n'y a plus d"avenir, nulle part ou aller, le mental s'arrête brièvement, nous sommes dans notre centre. La félicité nous envahit, soudain nous ne sommes plus le même.
C'est ainsi que l'amour change plein de gens, si on aime on ne peut le cacher, car on est différent. Il n'y a plus de désir, pendant un instant on est comme un BOUDDHA, mais très vite, le mental reprend son cour et en s'identifiant à lui, on retourne dans la roue du devenir.
L'épuisement aussi peut faire taire le mental brièvement, ainsi que les situations nouvelles,et nous propulser spontanément dans notre centre. Mais nous ne pouvons pas provoquer cet état et plus nous essayons plus c'est impossible.
C"est ce qui arrive à tout le monde on rencontre quelqu'un, l'intellect s'est brièvement arrête, on se mari pour revivre cette nouvelle félicité, mais ce n'est pas possible car tout a changé. Ces moments ne reviendront jamais, car l"amour est spontané, et ce calcul mental est source de routine de frustration pour les personnes mariés. Le devoir ne peut pas donner les mêmes bonheurs que le plaisir. Et c'est notre mental qui nous met dans cette situation.
Nous faisons la même chose dans toutes les situations de notre vie, notre intellect en créant la routine nous aveugle, La félicité nous a transporté alors qu'on n'espérait rien, et de ce fait on était ouvert à tout. Tandis que maintenant on s'attend tout les jours à la chose mais on est fermé, et dans ces cas là, il ne se passe rien. Cela ne signifie pas qu'il faut se trouver dans une situation nouvelle tous les jours. Cependant il faut empêcher notre  mental de créer des habitudes, des modèles d'espérances, de projeter dans le futur, pour que tous les jours tout soi nouveau. Car tous les jours tout est nouveau seul le mental est vieux.

Chaque jours tout est nouveau,  le soleil, les arbres, la lunes..., seul le mental reste vieux car il se nourrit du passé , du cumul des expériences, des projections à venir.La vie se nourrit du présent et elle est toujours félicité, le mental ne l'est jamais, chacune de ses interventions génère de la souffrance.
L'expérience ne peut donc pas se dupliquer? Comment être en état de relaxation perpétuellement? Les trois "sutra" suivantes servent à cela, à produire un sentiment de bien-être, à détendre les nerfs.
Ces techniques nous permettrons de rester dans l'être et de ne pas tomber dans le devenir, elles peuvent nous aider à plonger en nous.

To be continued...!!!



Sources:

  • " Le livre des secrets" Bhagwan Shree Rajneesh.
  • Graphcstock.
  • img zphoto.fr.
  • visoterre.com
  • lib store.yahoo.net
  • kathyjoy.com
  • vosgaleris.com