La tension intérieure, le tumulte , l'angoisse constante dans laquelle nous vivons résulte de notre déséquilibre; nous avons un centre mais nous vivons à côté de notre centre. Nous sommes décentré, déséquilibré et c'est la source de toutes nos tensions mentales, si la tension devient trop forte la folie nous emporte. Le fou est un homme complètement" hors de lui-même". L'homme éveillé est tout le contraire du fou, il est au centre de lui-même.
Nous oscillons entre les deux, dans l'espace intermédiaires, nous ne sommes pas complètement hors de nous, mais nous ne sommes pas centré non plus. Il nous arrive quelque fois d'aller trop loin, et temporairement nous devenons fou, quand nous sommes en colère, en faisant l'amour, dès qu'on s'éloigne trop de son centre. A ce moment là, il n'y a aucune différence entre nous et le fou, sauf que cet état est permanent chez ce dernier, et chez nous il est temporaire, nous pouvons en revenir.
La colère est une forme de folie mais elle est temporaire, la différence est qualitative pas quantitative. Ainsi nous il nous arrive de toucher la folie mais il nous arrive aussi de toucher notre centre, quand nous sommes relaxé, totalement détendu. Pendant ces moments de félicité nous sommes identique à BOUDDHA, KRISHNA, mais cet état aussi est momentané, le temps de reconnaître la félicité elle est déjà terminée.
Notre mouvement perpétuel entre ces deux états est dangereux car il ne permet pas d'avoir une image claire et solide de soi, on ignore qui on est et c'est difficile à supporté, a tel point qu'on fini par redouter les moments de félicités, et par vouloir se fixer entre les deux points.
C'est ce que nous définissons comme la normalité. L'être normal sa colère ne l’entraîne jamais dans la folie, mais il ne touche pas non plus cette liberté totale cet extase. Son image de soi est solide, mais en réalité c'est un homme mort. Les être d'exception - grands artistes,peintre , poète- ne sont pas normaux, leur image de soi est fluide. Ils oscillent entre leur centre et la folie à une vitesse considérable, passant d'un monde à l'autre, opérant chaque fois une transformation, source de tension et d'angoisse considérable. Ce qui leur donne l'impression de ne pas avoir d'identités. Les "outsiders" du monde de la normalité.
Nous avons clairement répertorié quatre types d'hommes:
- D'abord le normal qui a une identité fixe, solide, qui sait qui il est -médecin, ingénieur, professeur, saint- et n'en bouge jamais. Son identité et son image est fixé pour lui une fois pour toute.
- Puis il y a ceux ayant une image fluide -poète, artiste, peintre, chanteur. Ils ne savent pas qui ils sont Tantôt normal, tantôt fou, tantôt dans l'extase du BOUDDHA
- En troisième lieu on trouve les fous permanents. Ceux qui sont sortis d'eux-même et ne retourne jamais dans leur demeure, qui ne savent même plus qu'ils ont une demeure.
- Et puis il y a ceux qui ont atteint leur demeure -BOUDDHA, JÉSUS, KRISHNA. Ils sont en totale relaxation, avec une conscience sans tension, ni effort, ni désir. En résumé il n'y a plus de futur; ils sont, et ils ont été. Pour eux l'avenir n'existe pas, ils sont en harmonie avec eux mêmes, ils ne veulent pas changer, aller quelque part. L'instant est éternité pour eux, il n'y a plus ni envie, ni désir. Il dort , mange mais sans désir dans ces actions. "Un BOUDDHA ne projette plus son désir, il ne mange pas demain, il mange toujours aujourd'hui
.
Un BOUDDHA mange, mais ne pense jamais à manger, et c'est valable pur tout ce qu'il fait. C'est un être aussi ordinaire que nous quand il mange, il transpire sous la chaleur, a froid quand le vent se lève mais dans le présent, jamais dans le futur. Et s'il n'y a pas de futur il n'y a pas de tension. Nous devons bien comprendre cela sans avenir, il ne peut y avoir de tension. La tension se manifeste quand nous voulons être autrement, quand nous voulons être ce que nous ne sommes pas.
Nous ne sommes pas satisfait de ce que nous sommes, il nous faut autre chose. C'est le fonctionnement de l'intellect qui désire. Dès qu'on obtient ce qu'on veut il devient inutile. C'est le désir
Nous oscillons perpétuellement ainsi, car le désir est infini.Mais si nous nous acceptons dans notre totalité, tel que nous sommes, il n'y a plus de devenir, plus de tension, plus d'angoisse. Nous sommes alors en harmonie avec nous même; car sans futur le mental se concentre sur le soi.
A l'exacte opposé on trouve le fou.il n'a pas d'être, il n'est qu'avenir. Il est focalisé sur le but désiré. Il ne vit pas ici et maintenant; il vit ailleurs c'est pour cela qu'il nous semble fou. Nous vivons dans le monde et il vit dans le monde de ses rêves et c'est sa seule réalité, il a oublié ce qui est réel, lui et le monde autour de lui.
Un BOUDDHA vit dans l'être, à tous les instants, à l'opposé du fou. Et nous, nous sommes entre les deux.Parfois, brièvement, quand nous sommes totalement détendu il nous arrive d'être centré sur nous même. Par exemple quand on attend l'être aimé frénétiquement depuis longtemps et qu'il finit par arriver, les pensées s’arrête, il n'y a plus de désir, on est totalement détendu, on n'est plus que nous même. Si on n'est pas nous même en présence de l'être aimé, si le mental ne cesse pas de fonctionner ce n'est pas de l'amour, car il n'y a pas de désir dans l'amour. Il convient de bien comprendre cela on peut désirer l'amour, mais il n'y a pas de dési,r dans l'amour. Quand l'amour existe il n'y a plus de désir. L'esprit est calme, il n'y a plus d"avenir, nulle part ou aller, le mental s'arrête brièvement, nous sommes dans notre centre. La félicité nous envahit, soudain nous ne sommes plus le même.
C'est ainsi que l'amour change plein de gens, si on aime on ne peut le cacher, car on est différent. Il n'y a plus de désir, pendant un instant on est comme un BOUDDHA, mais très vite, le mental reprend son cour et en s'identifiant à lui, on retourne dans la roue du devenir.
L'épuisement aussi peut faire taire le mental brièvement, ainsi que les situations nouvelles,et nous propulser spontanément dans notre centre. Mais nous ne pouvons pas provoquer cet état et plus nous essayons plus c'est impossible.
C"est ce qui arrive à tout le monde on rencontre quelqu'un, l'intellect s'est brièvement arrête, on se mari pour revivre cette nouvelle félicité, mais ce n'est pas possible car tout a changé. Ces moments ne reviendront jamais, car l"amour est spontané, et ce calcul mental est source de routine de frustration pour les personnes mariés. Le devoir ne peut pas donner les mêmes bonheurs que le plaisir. Et c'est notre mental qui nous met dans cette situation.
Nous faisons la même chose dans toutes les situations de notre vie, notre intellect en créant la routine nous aveugle, La félicité nous a transporté alors qu'on n'espérait rien, et de ce fait on était ouvert à tout. Tandis que maintenant on s'attend tout les jours à la chose mais on est fermé, et dans ces cas là, il ne se passe rien. Cela ne signifie pas qu'il faut se trouver dans une situation nouvelle tous les jours. Cependant il faut empêcher notre mental de créer des habitudes, des modèles d'espérances, de projeter dans le futur, pour que tous les jours tout soi nouveau. Car tous les jours tout est nouveau seul le mental est vieux.
Chaque jours tout est nouveau, le soleil, les arbres, la lunes..., seul le mental reste vieux car il se nourrit du passé , du cumul des expériences, des projections à venir.La vie se nourrit du présent et elle est toujours félicité, le mental ne l'est jamais, chacune de ses interventions génère de la souffrance.
L'expérience ne peut donc pas se dupliquer? Comment être en état de relaxation perpétuellement? Les trois "sutra" suivantes servent à cela, à produire un sentiment de bien-être, à détendre les nerfs.
Ces techniques nous permettrons de rester dans l'être et de ne pas tomber dans le devenir, elles peuvent nous aider à plonger en nous.
To be continued...!!!
Sources:
- " Le livre des secrets" Bhagwan Shree Rajneesh.
- Graphcstock.
- img zphoto.fr.
- visoterre.com
- lib store.yahoo.net
- kathyjoy.com
- vosgaleris.com
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