vendredi 4 décembre 2015

Le souffle de vie





       La vérité est toujours là; déjà là. Ce n'est pas quelque chose qu'on va atteindre dans l'avenir. VOUS êtes la vérité, ici et maintenant. Ce n'est pas quelque chose qu'il faut créer, construire ou chercher. Voilà ce que vous devez bien comprendre ; et alors, vous comprendrez aussi ces techniques et vous les pratiquerez facilement.
       Le mental est un mécanisme de désirs. Il est en état de désir perpétuel, il cherche toujours quelque chose, il exige toujours quelque chose. Et l"objet de son désir se situe toujours dans l"avenir. Il n'est jamais tourné vers le présent. Dans cet élan même, le mental ne peut se mouvoir ; car il n'y a pas d'espace. Il se meut dans le passé ou dans l"avenir, mais il ne peut se mouvoir dans le présent. Car le présent ne contient pas d'espace. La vérité se situe dans le présent et le mental est tourné vers le passé ou l'avenir. C'est ainsi que l'esprit et la vérité ne se rencontre jamais.
      Quand le mental s'attache à un objet matériel, la difficulté n'est pas la même. Le problème n'étant pas absurde, il peut être résolu. Mais quand le mental essaie de chercher la vérité, cet effort même devient absurde _ parce que la vérité est ici et maintenant et que le mental est toujours autre part et ailleurs. La rencontre est donc impossible. Comprenez-le bien : vous ne pouvez pas chercher la vérité. Vous pouvez la trouvez mais vous ne pouvez pas la chercher. C'est le fait même de la chercher qui est l'obstacle.


       A l'instant même ou vous commencez à chercher, vous vous éloignez du présent, vous vous écartez de vous même, parce que VOUS, vous êtes toujours dans le présent. Celui qui cherche est toujours dans le présent ; la quête est dans l'avenir. Vous ne trouverez pas ce que vous cherchez. Lao-Tseu  dit " ne cherchez pas, vous ne trouverez pas. Ne cherchez pas, mais trouvez; Ne cherchez pas et vous trouverez ".
      Toutes les techniques de Civa cherchent simplement à orienter la pensée, vers le présent. Ce que vous cherchez est déjà là. Il faut passer de l"état de recherche à celui de non-recherche. Et ce n'est pas facile. Si vous vous placez sur un plan intellectuel, c'est impossible, parce que dans ce cas là, l'intellect fait de la non-recherche l'objet de sa quête. Le mental pense "ne cherche pas". Puis il dit "je ne dois pas chercher". Puis " la non-recherche est mon objet.. " Je  désire l'état de non-désir". Et la quête est là, subrepticement, le désir est là. Il y a des gens qui sont en quête d'objet matériel et il y a des gens qui pense être en quête d'objet non matériels. Mais tous les objets sont matériels, parce que la " quête " est le monde.


       Ainsi la quête d'un objet non matériel est impossible. Dés l'instant où vous cherchez, l'objet devient matériel. Si vous cherchez Dieu, votre Dieu fait partie de votre monde. Si vous cherchez la Moksha( libération ), le Nirvana, votre libération fait partie du monde. Ainsi vous ne pouvez pas désirer le Nirvana ; vous ne pouvez pas désirer le NON-DÉSIR. Si vous essayez de comprendre intellectuellement, cela devient une énigme à résoudre.
       Civa n'aborde pas ce problème. Il commence immédiatement par donner des techniques. Qui ne sont pas intellectuelles. Il ne dit pas à Devi, " la vérité est là. Ne la cherche pas et tu la trouvera ". Il donne des techniques qui ne sont pas intellectuelles. Pratiquez-les : elles vous transformeront. La transformation est une conséquence, un effet secondaire _ et non  pas l'objet.
       Si vous pratiquez une technique, votre intellect se détournera du passé ou de l'avenir. Vous vous trouverez soudain dans le présent. Voilà pourquoi Bouddha a donné des techniques, Lao-Tseu a donné des techniques, Krishna a donné des techniques. Mais ils introduisent toujours leurs techniques avec des concepts intellectuels. Seul Civa procède différemment. Il donne des techniques sans explications intellectuelles préalables, sans introduction, parce qu'il sait que le mental est retors, qu'il est rusé, qu'il peut transformer n'importe quoi en problème. Et dans ce cas la non-recherche sera le problème.


       Il est des gens qui viennent à moi pour me demander comment ne pas désirer. Ils DÉSIRENT l'état de NON-DÉSIR. On leur a dit, ou ils ont lu, ou ils ont entendu dire, que si l'on ne désirait pas, on atteignait la béatitude spirituelle,  la liberté, que la souffrance n'existait plus. Et maintenant leur esprit n'à de cesse d’atteindre cet état où la souffrance n'existe plus. Et ils se demande comment faire pour ne pas désirer. Leur esprit leur joue des tours. Ils sont en état de désir. Seul, l'objet de leur désir a changé. Ils désiraient la fortune, la célébrité, le prestige, le pouvoir.           Maintenant ils désirent l'état de non-désir. Ils restent inchangés et leur désir reste le même. Il est simplement devenu plus subtil.
C'est pour cela que Civa ne prend pas la peine d'introduire sa méthode. Il se met immédiatement à parler des techniques, le mental se transforme immédiatement, il se tourne vers le présent. Et quand il se tourne vers le présent son activité cesse. Il n'existe plus, il ne peut pas être dans le présent. C'est impossible. En ce moment,  si vous êtes ici et maintenant, comment pouvez-vous être dans les pensées ? Elles cessent d'exister car elles ne peuvent se mouvoir. Le présent ne contient pas d'espace. Si vous êtes dans l'instant vous ne pouvez penser. Le mental cesse de fonctionner ; on atteint l'état de non-pensée.


       Ainsi le véritable problème c'est d'être dans l'ici et maintenant. Vous pouvez essayer, mais l'effort peut aussi se révéler futile _ parce que si vous voulez absolument être dans le présent,vous êtes déjà dans l'avenir.Quand vous demandez comment faire pour vivre dans le présent, vous êtes déjà dans l'avenir. L'instant passe à se demander "comment être dans le présent ? comment être dans l'ici et maintenant ? " L'instant présent passe dans cette quête et le mental se met à bâtir des rêves dans l'avenir : " un jour " vous serez dans l'état d'esprit où le " mouvement, la motivation, la quête " n'existent pas où règne " la félicité ". Alors comment être dans le présent ?
       Civa ne dit pas un mot à ce sujet. Il donne simplement une technique. On la pratique, et, brusquement on est dans l'ici et maintenant. Et le fait qu'on est dans l'ici et maintenant est la vérité. C'est la liberté le Nirvana.
       Les neufs premières techniques de Civa concerne la respiration. Essayons donc de comprendre ce qu'est la respiration avant de pratiquer ces techniques. Nous respirons depuis notre naissance jusqu'à notre mort. Entre ces deux points, tout changent, rien ne reste pareil. Seule la respiration est la constante entre la vie et la mort.


       L'enfant devient adulte, l'adulte devient vieillard. La maladie s'installe, le corps sa beauté, tout change. On est heureux, on est malheureux, on souffre. Tout se transforme. Mais quoiqu'il arrive entre ces deux pôles, nous respirons. Que nous soyons heureux ou malheureux, jeunes ou vieux, fortuné ou malchanceux, quel que soit notre état, cela n'a pas d'importance.Une chose est certaine : entre ces deux pôles, entre la naissance et la mort, il faut respirer.
       La respiration est un flux continuel ; aucun arrêt n'est possible. Si vous oubliez de respirer, ne serait-ce qu'un instant, vous n'existez plus. C'est pour cela qu'on ne VOUS demande pas de respirer, parce que cela deviendrait difficile. Si vous oubliez de respirer, on ne peut plus rien faire Ainsi, en réalité, ce n'est pas VOUS qui respirez, parce qu'il n'est pas utile que vous en ayez conscience. Pendant que vous dormez profondément, vous continuez de respirer ; lorsque vous êtes inconscient, vous continuez de respirer. Lorsque vous êtes dans le coma, vous continuez de respirer. Cela n'exige pas une action consciente de votre part.


       Premièrement la respiration est un élément constant de notre personnalité. En second lieu ,il est un facteur fondamental de notre vie.On ne peut vivre sans respirer. Ainsi la respiration et la vie sont devenues synonymes.La respiration est la mécanique de la vie, et la vie est profondément liée à la respiration. En Inde on désigne les deux choses par le même mot : "prana ". "Prana " signifie vitalité, principe de vie. La respiration c'est la vie.
       En troisième lieu, la respiration est un pont entre nous et notre corps. D'une manière continue la respiration nous relie à notre corps, nous connecte, nous met en contact avec lui. Non seulement la respiration est un pont entre nous et notre corps, mais aussi un pont entre nous et l'univers.Le corps est simplement l'univers qui nous est le plus proche.


       Votre corps fait partie intégrante de l'univers. Chacune des parties de votre corps est une parcelle de l'univers _ chaque particule, chaque cellule. C'est l'approche de l'univers qui vous est  la plus familière. Et la respiration est le pont. Si le pont est brisé, vous n'êtes plus dans votre corps, vous n'êtes plus dans l'univers. Vous entrez dans une dimension inconnue, qui n'est ni le temps ni l'espace. Ainsi la respiration est un pont entre vous, le temps et l'espace.
La respiration dans ce cas prend une énorme signification _ la signification le plus importante. Et c'est pour cela que les neufs  premières techniques concernent la respiration. Si vous entrez dans votre respiration, vous vous brancherez brusquement sur le présent, vous atteindrez la source de vie, vous transcenderez l'espace et le temps. Vous serez dans le monde, et en même temps au-delà.


       La respiration comporte deux points de contact _ le premier quand elle touche le corps et l'univers, et l'autre, quand elle touche le corps et et ce qui transcende l'univers. Nous ne connaissons qu'une partie de la respiration. Quand elle se meut dans l'univers, dans notre corps , nous la connaissons. Mais elle passe sans cesse du corps au non(corps, du non(corps au corps. Et nous ne connaissons pas ce deuxième point de contact. Si vous prenez conscience de l'autre point, de l'autre pôle, de l'autre côté du pont, vous serez brusquement transformé, transporté dans une autre dimension.
      Les techniques de Civa ne sont pas yogis, elles sont tantriques. Le yoga travaille aussi sur la respiration mais le travail du yoga et du tantra est fondamentalement différent. Le yoga tente de systématiser la respiration, d'en faire un système. Si vous connaissez les secrets de la respiration, votre santé s'en trouvera améliorée, vous vivrez plus longtemps, vous serez en meilleur forme physique. Vous vous sentirez plus fort, rempli d'énergie, plus vivant, plus actif, plus jeune, plus neuf.


       Mais la systématisation de la respiration n'est pas l'objet du tantrisme. Pour ce dernier ce n'est qu'une technique visant, l'exploration intérieure. Il ne s'agit pas de pratiquer une méthode particulière de respiration _ Non ! Il s'agit de prendre conscience de la respiration, de prendre conscience de certains moments de la respiration.
       Car il existe certains points de la respiration dont nous ne sommes pas conscient. Nous respirons continuellement de la naissance à la mort, mais nous ne sommes pas conscient de tout ce que cela représente. Et voilà qui est pour le moins étrange. L'homme explore l'espace, il va sur la lune, il essaie toujours d'aller plus loin dans l'espace,et, en même temps, il ignore ce qui touche le plus prêt à sa vie. Il y a certains moments de la respiration que vous n'avez jamais observés. Et ces moments sont des portes _ les portes les plus proche de vous pour pénétrer dans un monde différent, vous transformer, atteindre une conscience différente. Mais elle sont très subtiles.
Ce n'est pas très difficile d'observer la lune, ni d'aller sur la lune. C'est un problème élémentaire grâce à la mécanisation, à la technologie et à des informations détaillées. La respiration est la chose la plus proche de vous. Et plus proche est la chose plus elle est difficile percevoir. Plus elle est évidente, plus c'est difficile. Elle est si proche de vous là encore, il n'y a pas d'espace entre vous et elle. Ou cet espace est si infiniment petit que cela exige une observation extrêmement minutieuse.Mais c'est la seule et unique façon de prendre conscience de certains instants qui sont à la base de ces techniques.


     Prenez les une par une. "Radieuse, la révélation peut se produire en une respiration. Après l'inspiration ( quand l'air pénètre ) et juste avant l'expiration  ( quand l'air sort ) _ ressent la félicité".Prenez conscience de ce qui se passe entre ces deux instants. Prenez une seconde, un millième de seconde, vous ne respirer pas _  avant l'inspiration et avant l'expiration. L'air pénètre dans les poumons, et juste avant d'expirer, la respiration s'arrête. Puis l'air est expiré. A ce moment-là encore, pendant un instant infinitésimal, la respiration s'arrête. Puis on reprend une inspiration.
       Avant l'inspiration et avant l'expiration, il y a un moment où vous ne respirer pas. Et c'est à cet instant que tout est possible, parce que vous ne respirez plus, vous n'êtes plus dans le monde. Pénétrez-vous bien de cela : vous ne respirez plus vous êtes mort ; vous êtes encore, mais vous êtes mort. Mais cet instant est de si courte durée qu'on ne l'observe jamais.
       Pour le tantrisme chaque expiration est une mort, et chaque inspiration est une renaissance. L'expiration est synonyme de mort ; l'inspiration synonyme de vie. Ainsi à chaque respiration vous mourrez et vous renaissez. Intervalle est de très courte durée mais en observant très attentivement, sincèrement, vous observerez ce moment. Si vous parvenez à sentir ce moment, dit Civa, vous atteindrez la félicité. Alors vous serez comblé. Vous serez béni. Vos saurez.
Il n'est pas question de s"exercer à respirer, mais observez votre respiration telle quelle est. Pourquoi une technique aussi simple ?  Une technique aussi simple pour connaître la vérité ? Atteindre la vérité signifie connaître ce qui n'est pas vie et ce qui n'est pas mort. C'est connaître cet élément éternel qui est toujours. Vous reconnaissez l'expiration, vous reconnaissez l'inspiration, mais vous ne reconnaissez jamais l'instant qui s'écroule entre les deux.

       Essayez. Brusquement,  vous saisirez cet instant _ vous pouvez y arriver, il est déjà là. Il n'y a rien à ajouter, ni à vous ni à votre structure. Tout est là à l'exception d'une certaine conscience. Alors comment faut-il faire ?  D'abord prenez conscience de l'air qui pénètre en vous. Observez l'inspiration. Oubliez le reste. Observez simplement l'inspiration _ le passage de l'air. Quand l'air touche vos narines, sentez le. Puis laissez l'air pénétrer. Suivez son chemin en en prenant totalement conscience. Descendez avec lui de plus en plus profondément. Ne le précédez pas : ne restez pas en arrière. Soyez simplement avec lui. Surtout, ne le précédez pas, ne le suivez pas comme une ombre. Soyez en simultanéité avec lui.
       La respiration et la conscience doivent devenir un. L'air pénètre en vous, pénétrez aussi en vous. C'est la seule façon d'atteindre le point entre l'inspiration et l'expiration. Ce ne sera pas facile.
Entrez avec l'air inspiré et sortez avec l'air expiré : entrez-sortez, entrez-sortez. Bouddha s'étend particulièrement attaché à cette technique, on la qualifie de méthode   " bouddhiste ". Dans la terminologie bouddhiste; on l'appel " Anapanasati yoga ". Et l'éveil de Bouddha est fondé uniquement sur cette technique.

       Dans toutes les religions du monde; tous les prophètes ont atteint l'Eveil grâce à une technique ou une autre, et toutes ces techniques font partie des 112 techniques présentées ici. La première celle-ci est une technique bouddhiste. Elle est qualifiée comme telle car elle a permis au Bouddha d'atteindre l'Illumination. Bouddha dit " Soyez conscient de votre respiration quand elle pénètre en vous, quand elle sort de vous _ quand elle pénètre, quand elle sort.". Il ne parle jamais de l'intervalle entre les deux souffles parce que c'est inutile. Bouddha pensait et croyait que si l'on s'attachait à l'intervalle qui sépare l'inspiration de l'expiration, cette préoccupation pouvait troubler la prise de conscience. Aussi dit-il simplement "soyez conscient ; quand l'air pénètre en vous, accompagnez le et quand l'air sort de votre corps, sortez avec lui ". Il n'a jamais rien dit sur la suite de la technique.


       Ceci vient du fait que Bouddha s'adresse à des gens très ordinaires et que cela aurait pu créer en eux le désir d'atteindre l'intervalle peut-être, créant un obstacle à la prise de conscience, parce que si on désir atteindre l'intervalle, on risque d'aller trop vite. On risque de devancer l'inspiration pour atteindre l'intervalle qui se trouve dans l'avenir. Bouddha n'en a jamais parlé et c'est ainsi que sa technique reste partielle.
      Mais la seconde partie suit automatiquement. Si vous persévérez dans la pratique de la prise de conscience de la respiration, brusquement, un jour, sans vous en apercevoir, vous atteignez l'intervalle _ parce que votre prise de conscience va devenir de plus en plus aiguë, profonde, intense, elle va se canaliser ( le monde entier disparaît ; il se résume en un souffle qui entre et qui sort ; ce souffle remplit totalement le champs de votre conscience ), et, brusquement vous parvenez à sentir l'instant où vous ne respirez pas.


       Si vous suivez minutieusement le passage de votre respiration, vous ne pouvez pas ne pas sentir le moment où la respiration s'arrête. Vous devenez brusquement conscient de l'absence de respiration, de l'instant où l'air ne pénètre ni ne sort, où la respiration s'arrête complètement. Et c'est à ce moment là que vous ressentez la félicité.
Cette technique est valable pour des millions de gens. L'Asie tout entier à pratiqué cette technique pendant des siècles. Au Tibet, en Chine, en Birmanie, en Thaïlande ( Siam ), à Ceylan, dans toue L'Asie, sauf en Inde, on a pratiqué cette technique _ cette unique technique _ et des millions de personne on connu l'illumination grâce à elle. Et ce n'est que la première.
       Malheureusement, parce que cette technique est associée au nom du Bouddha, les hindous ont évité de la pratiquer, ils ont voulu l'oublier. Et comme cette technique est la première que Civa mentionne, nombre de bouddhiste prétendent que ce livre " Vigyana Bhairava tantra " est un livre bouddhiste et non pas hindou.
       Ce livre n'est ni hindou ni bouddhiste, et une technique n'est qu'une technique. bouddha l'a utilisé mais elle existait déjà, prête à être utilisée. Bouddha est devenu l'Eveillé grâce à cette technique, mais la technique existait avant Bouddha. Essayez là. C'est la technique la plus simple comparée aux autres. Je ne dis pas, simple pour vous, mais les autres techniques seront plus difficiles. Et c'est parce que c'est la plus simple qu'on la classe en premier.


Sources : Le livre des secrets, Osho
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jeudi 19 novembre 2015

PLUS LÉGER QU'UNE PLUME

    

 
     Voilà la troisième technique"Allongé ou assis, plus léger qu'une plume; allez au-delà du mental."
      Vous êtes assis ; imaginez que vous êtes plus léger qu'une plumes. Votre corps n'a plus de poids. Vous n'y arriverez pas d'un seul coup, mais persévérez; continuez à imaginer que l'apesanteur n'existe pas pour vous. A un moment donné cela se produit. La pesanteur n'existe plus. Et à ce moment là votre corps disparaît, parce que ce poids c'est celui de votre corps, pas le vôtre. Vous n'en avez pas. Vous ne pesez rien.


    
      Nombre de savants, à travers le monde, ont tenté de découvrir, en enregistrant le poids d'un mourant et le poids de ce même homme mort, si l'être humain avait une âme, un Soi, un principe de vie, quelque soi le nom qu'on lui donne. Pour la Science, tout est matière, et toute matière possède un poids.
      On peut même peser les rayons du soleil. Des savants ont trouvé un poids infime difficile à mesurer, mais on peut le faire. En imaginant qu'on puisse concentrer tous les rayons du soleil sur une surface de 8000 m2 le poids serait équivalent, à peu près à celui d'un cheveu .Depuis ces vingts dernières années pour la science rien n'existe en dehors de la matière.
      Ainsi, après la mort, si quelque chose quittait le corps, son poids devrait changer, mais il ne change pas . Il arrive même qu'il augmente après la mort. Alors, selon les critères scientifique, il semble plutôt que quelque chose pénètre dans le corps après la mort. Mais le poids relève du domaine matériel. Vous, vous êtes immatériel.
Pour pratiquer cette technique il faut non seulement imaginer que le corps n'a plus de poids, mais le sentir. Le sentir jusqu'au moment où brusquement, vous prenez conscience que vous n'avez pas de poids.


     
       Il faut vous "déshypnoptiser". La suggestion hypnotique qu'on vous a donnée est la suivante:" je suis un corps et je sens son poids" Si vous parvenez à prendre conscience que vous n'êtes pas un corps, vous ne sentirez plus son poids. Et à ce moment là vous êtes au-delà du mental. Civa dit:"Allongé ou assis, plus léger qu'une plume; allez au-delà du mental." Car lui aussi possède un poids.
      On a avancé , à un moment donné, la théorie selon laquelle plus le cerveau est lourd, plus l'être qui le possède est intelligent; c'est vrai. Mais il arrive aussi que ces grands hommes n'aient pas de gros cerveaux, et que des idiots en aient un. Mais, en général, l'hypothèse est vraie, parce que plus le mécanisme est important plus il pèse. Le mental possède un poids, mais la conscience n'en a pas. Et pour sentir cette conscience il faut être comme elle, immatérielle. Alors essayez cette méthode; pendant que vous marchez, ou que vous êtes assis ou que vous dormez, essayez.

Man Basic Posture People Sitting Standing Icon Sign Symbol Pictogram
     
     
      Quelques précisions sur ce qui a été dit plus haut. Comment ce fait-il qu'après la mort le corps soit parfois plus lourd que lorsqu'il est vivant ? Parce que dès que la conscience abandonne le corps, ce dernier n'est plus protégé. Beaucoup de chose qui pendant qu'on l'habitait ne pouvait le pénétrer, ne rencontre plus d'obstacle. Nous étions là, le corps était vivant et résistait à de multiples vibrations. Il en est de même quand on est malade : le corps est moins protégé plus vulnérable, et ainsi , il arrive souvent qu'une maladie succède à une autre, et encore une autre. C'est notre présence qui protège notre corps.
      Vous avez sans doute remarqué que, lorsque vous êtes heureux vous vous sentez plus léger, et que, lorsque vous êtes triste vous vous sentez plus lourd, comme si un fardeau était sur vous. Pourquoi ? Parce que, quand on est heureux, quand le bonheur nous habite, nous oublions complètement notre corps. Quand on est triste, on souffre, on ne peut pas oublier son corps, on en sent tout le poids. Il nous attire vers le bas, vers la terre. Alors, on ne peut plus bouger, on est comme enraciné dans le sol.


     
      Quand on est en méditation, profonde méditation, quand on oublie complètement notre corps, même la lévitation peut se produire. Même le corps peut s'élever avec nous. On a pu observer ce phénomène plusieurs fois. Notamment  chez une femme en BOLIVIE. Quand elle est en méditation, son corps s'élève de près d'un mètre. Nombre de film de photographie, ont été pris. Devant des savants et aussi des milliers et des milliers d'observateurs, le phénomène s'est produit. Soudain le corps de cette femme s'élève au dessus du sol ; la gravité n'existe plus, elle est annihilée. Aucune explication n'a encore été trouvée.
      Que se passe t-il ? Pendant la méditation, vous oubliez complètement votre corps, l'identification est brisée. Le corps est une toute petite chose et vous, vous possédé un immense pouvoir. C'est comme si un empereur s'identifie à un esclave. Et si l'esclave va  mendier, l'empereur mendie aussi. Si l'esclave pleure, l"empereur pleure aussi. Si l'esclave dit, " je ne suis rien", l'empereur dit aussi, " je ne suis rien". A partir du moment où l'empereur reconnait l'existence de son propre être, à partir du moment où il reconnait qu'il est empereur et que cet homme n'est qu'un esclave, tout change brusquement.
      Le pouvoir infini que nous possédons s'identifie à quelque chose d'extrêmement limité, le corps. Quand vous réalisez le Soi, le pouvoir du corps diminue, le votre augmente ; le corps peut être en état de lévitation.Combien de fois a t-on observé ce phénomène qu'on ne peut scientifiquement expliquer ! Si une femme peut s'élever d'un mètre au dessus du sol, alors, il n'y a pas d'obstacle. Un autre ou une autre s'élèvera de cent, de mille mètres, s'envolera dans le cosmos. Théoriquement il n'y a pas de  problème ! qu'on s"élève d'un mètre, de cent ou de mille, il n'y a pas de différence.

Un tableau d'un Yogi en pleine méditation qui lévite
    
      Ram, par exemple, et combien d'autre, ont totalement disparu. on n'a jamais retrouvé leur corps sur cette terre. Mahomet a complètement disparu_ non seulement avec son corps, mais avec son cheval aussi, dit-on. Ces histoires nous semblent mythiques; impossibles; mais ce n'est pas nécessairement le cas.
      Quand vous connaissez le pouvoir de l'apesanteur, vous devenez le maître de la gravité. Vous pouvez l'utiliser ; cela dépend de vous. Vous pouvez faire disparaître votre corps.


     
       Evidemment c'est loin d'être facile. La technique de "siddhasan", la manière dont Bouddha s’asseyait, est le meilleure façon d'y parvenir. Asseyez-vous sur le sol_ pas sur une chaise ou un fauteuil. Asseyez-vous par terre. Sur la terre pour être plus proche de la nature. C'est encore mieux si vous vous asseyez nu. Asseyez-vous nu sur le sol dans la position du Bouddha. C'est mieux ainsi car de cette manière la surface du corps affectée par la gravité est moindre.
      C'est quand on est debout que la surface affectée par la gravité est la plus petite. Mais on ne peut pas rester debout très longtemps. Mahavira méditait toujours debout. Dans cette position, il n'y a que vos pieds qui sont en contacte avec le sol.

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      Dans la posture de Bouddha, les jambes sont repliées sur elles même, les mains se touchent et ainsi, votre électricité circule en circuit fermé. Et votre dos est droit.
Vous comprenez peut-être maintenant pourquoi votre dos doit être droit. Ainsi la gravité vous affecte moins. fermez les yeux et équilibré vous totalement, centrez-vous. Penchez-vous vers la droite, et sentez la force de la gravité. Faites la même chose à gauche, ensuite en arrière. Puis trouvez la position où vous sentez le moins cette force, où vous sentez le moins le poids de votre corps; et restez là. Oubliez votre corps; oubliez son poids. Vous n'avez plus de poids. Soudain, vous sentirez, en effet, que vous êtes plus léger qu'une plume, que vous n'êtes pas votre corps. Soudain vous pénétrez un monde différent, où le corps n'existe pas.
      Quand vous ne sentez plus le poids de votre corps, vous transcendez aussi le mental. Parce que le mental fait partie de votre corps, fait partie de la matière. Et la matière possède un poids. Vous n'en avez pas.
      Essayez cette technique. Pratiquez la plusieurs jours pour constater si elle vous convient ou pas.




Sources : "Le livre des secrets" OSHO
Photos : vosgaleries.com./ zoom.me./ zoher.tahora.overblog.com./freepik.com./zatras.com./boud
dhisme.universite.
  


mercredi 4 novembre 2015

LA PORTE DES SENS



La deuxième technique, "Fermer les portes des sens au chatouillement d'une fourmi. Alors," semble simple, mais elle est loin de l'être, il faut s'en imprégner. C'est un exemple tout peut faire l'affaire. Fermer les sens au chatouillement d'une fourmi. Alors -  la chose se produit.
 Que veut dire CIVA?
Vous vous êtes enfoncé une épine dans le pied, c'est douloureux,  vous avez mal. Ou bien une fourmi vous chatouille le pied , c'est agaçant, vous la balayée de la main. Servez vous de n'importe quelle expérience. Vous avez mal à la tête, ou ailleurs. Le chatouillement de la fourmi, n'est qu'un exemple. Fermez les portes des sens à n'importe quelle sensation.


Comment faire ?
 Fermez les yeux, pensez que vous êtes aveugle, vous ne pouvez plus voir. Bouchez vos oreilles et pensez que vous êtes sourd, que vous ne pouvez plus entendre. Et ainsi de suite avec les cinq sens, Fermez les. Comment ? C'est facile. Cessez de respirer pendant un instant. Tous vos sens seront fermés; Quand la respiration est arrêté et que les sens sont fermés, où est le chatouillement ?  Où est la fourmi ?  Brusquement, vous êtes parti - très loin.

Le sutra dit: "fermez les portes des sens", devenez de pierre, fermé au monde. Quand vous êtes fermé au monde, vous êtes fermé également à votre corps, car votre corps ne fait pas partie de vous; il fait partie du monde. Quand vous êtes totalement fermé au monde vous êtes aussi fermé à votre corps. Alors la chose se produira, dit CIVA.


Essayé. N'attendez pas pour  commencer à méditer qu'une fourmi vienne vous chatouiller le pied. Il semble très difficile de trouver des fourmis aussi secourables. Alors essayez avec n'importe quelle sensation. Vous êtes au lit;  vous sentez le contact froid de la couverture sur votre peau : Faîtes comme si vous étiez mort. Vous aurez soudain l'impression que les draps s'éloignent de plus en plus, qu'ils disparaissent. Votre lit disparaîtra; votre chambre aussi; le monde disparaîtra. Vous êtes mort, fermé, vous êtes de pierre, vous êtes une maison sans fenêtre! vous ne pouvez pas bouger!
Alors quand vous ne pouvez plus bouger, vous êtes plongé en vous même, vous êtes au centre de vous même. Pour la première fois, c'est de votre centre que vous regardez; et à ce moment -là, vous ne pourrez jamais plus être la même personne. 




Sources:

  • "Le livre des secrets" Bhagwan Shree Rajneesh
  • media2.picsearch.com 
  • mysticrebel.com
  • healingmysticrebel.com

lundi 19 octobre 2015

L'AMOUR ; Une porte vers L'infini.






  • "Pendant la caresse, douce princesse, entre dans cette caresse comme dans une vie qui n'a pas de fin" (discours de Civa à Devi) 
  • "Pendant l'amour, douce princesse, entre dans cet amour comme dans une vie qui n'a pas de fin".


La première technique évoque l'amour car dans notre expérience, c'est le moment ou nous sommes le plus détendu. Impossible de se relaxer si on ne peut pas aimer, et si on parvient à se relaxer totalement, on fait de sa vie une vie d'amour.
Le tendu ne peut aimer car sa vie est constituée de but à atteindre, alors que l'amour est sans but, on aime pour aimer.
 L'amour est une fin en soi, voilà pourquoi un esprit calculateur, logique, qui pense en terme de but à atteindre ne peut pas aimer, et de plus il est envahit de tensions, car les buts ne s'atteignent que dans l'avenir - jamais ici et maintenant.


L'amour lui est toujours là, il n'a pas d'avenir. C'est pour cela qu'il est si proche de la méditation et de la mort, parce que ces trois états se produisent toujours, ici et maintenant, ils n'ont pas d'avenir.
L'amour, la mort et la méditation existe dans le présent. Si nous avons peur de la mort, nous ne pouvons pas aimer. Si nous avons peur de la mort, nous ne pouvons pas méditer. Si nous avons peur de la méditation, notre vie sera  inutile, pas dans le sens où elle pourrait servir un but , mais dans le sens où elle sera à jamais dépourvue de toute félicité. Ce sera une vie futile.



Associer la mort, l'amour et  la méditation semble paradoxal, mais ces trois expériences sont similaire. Si vous pouvez entrer dans l'une, vous pouvez entrer dans les deux autres.
Pendant l'amour il n'y a plus de passé ni d"avenir, il n'y a plus de mental, on entre dans la dimension du présent. Selon la sagesse populaire l'amour est aveugle, extravagant, fou. C'est vrai en essence.Les yeux des amoureux sont fermés au passé et au futur, ils sont ici et maintenant, sans préoccupation pour la conséquence de leurs actes. Ils sont aveugle, pour les calculateur, mais pour ceux qui ne calculent pas, l'amour est le vrai regard, la vrai vision.


Ainsi, quand il y a l"amour le passé et le futur n'existe pas, mais dès lors peut-on appeler ce moment le présent? Il est absurde de parler de présent quand il n'y a plus de passé et de futur. C'est pour cela que CIVA ne parle pas de "présent"mais d'une "d'une vie qui n'a pas de fin". Il parle de "l'éternité" - entrer dans "l'éternité".
Notre division du temps en passé, présent, et futur est fausse. Le temps est constitué du passé et du futur, le présent n'en fait pas partie, car il appartient à l'éternité. Ce qui est passé et ce qui se passera sont le temps. Mais ce qui est, n'est pas le temps car il ne passera jamais. Le maintenant est TOUJOURS ici, et il est éternel.



En sortant du passé on rentre dans l'avenir, jamais dans le présent. Du présent on ne va jamais dans le futur, on s'enfonce de plus en plus dans le présent. C'est la vie infini.
La ligne du temps est horizontale, elle va du passé au futur, quand on rentre dans le présent on est dans une autre dimension: la ligne est verticale. On va des hauteurs vers les profondeurs jamais horizontalement. Un CIVA, un BOUDDHA vivent dans l'éternité, et non pas dans le temps.
On demanda à JÉSUS " que se passera-t-il dans ce royaume des Cieux". L'homme voulait savoir si les désirs étaient satisfaits, si mort et souffrance existait, s'il y avait des inférieurs et des supérieurs. JÉSUS répondit à la manière des moines zen "Le temps ne sera plus".
Le temps est horizontal, et le royaume des Cieux est vertical; il est éternel. Il est toujours ici, il suffit de sortir du temps pour y accéder.



Ainsi l'amour est la première porte pour sortir du temps. Tout le monde veut aimer et être aimer mais personne ne sait pourquoi on désire autant l'amour. Si on ignore la véritable raison on ne peut ni aimer, ni être aimé, car l'amour est l'un des phénomènes les plus profonds sur terre.
Tel qu'on est, on n'est pas tous capable d'amour, et cela cause  notre frustration. Si nous essayons d'aimer dans le temps nos efforts seront vains. L'amour ne peut exister dans le temps.



Quand on regarde dans le temps, il y a toujours un mur , quand on regarde au-delà du temps c'est le vaste ciel, l'infini. L'amour ouvre la porte de l'infini, de l'éternité, de l'existence. S'il vous est arrivé d'aimer l'amour peut être une technique de méditation."Pendant la caresse, douce princesse, entre dans cette caresse comme dans une vie qui n'a pas de fin".
Dans l'amour nous ne devons pas être. Seul l'amour doit être. Devenez l'amour. Quand vous caressé l'être aimé, devenez la caresse. Pendant le baiser ne soyez pas celui qui embrasse où celui qu'on embrasse.Devenez le baiser. Oublié totalement votre ego, dissolvez vous dans l'acte. Enfoncez vous si profondément dans l'acte, que celui qui agit disparaisse. L"amour est l'approche la plus aisée pour dissoudre l'ego. Ceux qui ont un ego puissant ne peuvent pas aimer, ils parlent d'amour, écrivent sur l'amour, chante l'amour mais ne peuvent aimer. Car l'ego ne peut pas aimer.
CIVA nous invite à devenir: "l'amour",l'étreinte, le baiser, à nous oublier si totalement qu'on puisse dire"Je ne suis plus. Seul l'amour existe". Alors ce n'est plus le cœur qui bat, mais c'est l"amour, ce ne sont plus les yeux qui voient, mais l"amour, ce ne sont plus les mains qui touchent, mais l'amour.



Devenez amour et entrez dans la vie sans fin. Brusquement l'amour nous emmène dans une autre dimension, on est hors du temps. Devant l"éternité l'amour peut devenir la méditation la plus profonde qui soit. Ceux qui aime connaissen parfois, ce que les saint, eux même, ne connaissent pas,touche parfois ce centre dont certains yogis ne s'approche pas. Mais nous ne pourront que l'entrevoir si on ne transforme pas l'amour en méditation. Vous comprenez peut-être pourquoi le tantrisme parle autant de d"amour et de sexe. Parce que l'amour est la porte naturelle la plus accessible pour transcender le monde - le plan horizontal.



On dirait que CIVA et DEVI ne font qu'un. Cette union est si profonde qu'elle a été traduite symboliquement. Le lingam c'est le symbole phallique, le sexe de CIVA, il n'est jamais seul, il s'enfonce dans le vagin de DEVI.
L'amour de CIVA est  la grande porte, et pour lui le sexe n'est pas condamnable. Pour lui le sexe est la graine, et l'amour la fleur qui en naît. Si vous condamné la graine vous condamné la fleur. C'est à partir du sexe, que naît l'amour. S'il ne naît pas c'est que le sexe est mutilé. Condamné la mutilation, mais pas le sexe. L'amour doit fleurir. Le sexe doit devenir amour. S'il ne devient pas amour ce n'est pas de sa faute, mais de la notre.



Le sexe doit se transformer en amour, c'est l'enseignement du tantrisme. Et l'amour doit se transformer en lumière, en méditation, l'ultime sommet mystique. Comment transformer l'amour? En devenant l'acte, et non plus l"acteur. Soyons l'amour. Dès lors ce ne sera plus votre amour ou le mien ce sera L'AMOUR. Quand on est plus là, quand on a atteint la source, ou le courant ultime, quand on aime, ce n'est plus nous qui aimons. Quand l'amour nous a engloutit nous disparaissons, nous ne somme plus qu'un flux d'énergie.
D.H. Lawrence l'un des esprit les plus créateur de cet âge était, consciemment ou pas, adepte du TANTRA. L'occident l'a condamné; ses livres ont été interdits, on l'a traîné devant les tribunaux, parce qu'il disait:" l’énergie sexuelle est la seule énergie. Si vous la condamné, si vous la supprimée, vous commettez un crime contre l'univers, et vous ne serez jamais en mesure de connaître son ultime expression. C"est parce que vous la supprimez,  qu'elle devient laide et c'est ainsi que vous pouvez la condamné".



Les prêtres, moralistes, chefs spirituels, Papes, s'acharnent à condamner le sexe sous prétexte que c'est une chose laide. Quand on supprime l'énergie sexuelle elle devient laide; alors ils peuvent dire," Regardez ! ce qu'on vous disait est vrai. Vous en avez la preuve. Regardez ! ce que vous faîtes est laid, et vous le savez."
Mais le sexe n'a rien de laid, ce sont les prêtres qui l'ont rendu ainsi. Et dans la mesure où ils ont réussi, ils ont prouvé qu'ils avaient raison. Et comme nous les croyons, nous en faisons quelque chose d'encore plus laid, et de plus en plus laid.
L'énergie sexuelle est innocente : c'est un courant de la vie, c'est l’existence en nous qui vibre. Ne la mutilons pas. Laissons la se transformer en amour. Quand le sexe reste au niveau du sexe, nous exploitons l'autre. Il n'est qu'un instrument qu'on utilise et qu'on jette après. Quand le sexe devient amour, on n'exploite pas l'autre comme un instrument, il n'y a plus vraiment un autre. quand on aime l'autre devient primordial, unique.



Il n'y a pas d'exploitation, au contraire dans l'amour on est unis, partenaires dans une profonde expérience. On s'aide à entrer dans un monde différent.Le sexe c'est l'exploitation de l'autre. L'amour c'est l'exploration ensemble d'un nouveau monde.
Si cette exploration momentanée devient une méditation - si nous pouvons nous oublier complètement, que celui qui aime et celui qui est aimé  disparaissent, et qu'il ne reste qu'un flot d'amour alors dit CIVA "l'éternité est à nous".




Sources :

  •  " Le livre des secrets" OSho.
  • Visionsetauras.free.fr.
  • Meditationfrance.com
  • giani.fr
  • itinerance.allmyblog.com
  • Dreamstimr.com
  • spiritopic.net
  • magiedubouddha.com
  • heavenlygardens.org
  • echohameau.org
  • worldtantra.org
  • weare 1.us

dimanche 11 octobre 2015

Les sources du mal-être humain ou le désir




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La tension intérieure, le tumulte , l'angoisse constante dans laquelle nous vivons résulte de notre  déséquilibre; nous avons un centre mais nous vivons à côté de notre centre. Nous sommes décentré, déséquilibré et c'est la source de toutes nos tensions mentales, si la tension devient trop forte la folie nous emporte. Le fou est un homme complètement" hors de lui-même". L'homme éveillé est tout le contraire du fou, il est au centre de lui-même.

Nous oscillons entre les deux, dans l'espace intermédiaires, nous ne sommes pas complètement hors de nous, mais nous ne sommes pas centré non plus. Il nous arrive quelque fois d'aller trop loin, et temporairement nous devenons fou, quand nous sommes en colère, en faisant l'amour, dès qu'on s'éloigne trop de son centre. A ce moment là, il n'y a aucune différence entre nous et le fou, sauf que cet état est permanent chez ce dernier, et chez nous il est temporaire, nous pouvons en revenir.
La colère est une forme de folie mais elle est temporaire, la différence est qualitative pas quantitative. Ainsi nous il nous arrive de toucher la folie mais il nous arrive aussi de toucher notre centre, quand nous sommes relaxé, totalement détendu. Pendant ces moments de félicité nous sommes identique à BOUDDHA, KRISHNA, mais cet état aussi est momentané, le temps de  reconnaître la félicité elle est déjà terminée.

Notre mouvement perpétuel entre ces deux états est dangereux car il ne permet pas d'avoir une image claire et solide  de soi, on ignore qui on est et c'est difficile à supporté, a tel point qu'on fini par redouter les moments de félicités, et par vouloir se fixer entre les deux points.
C'est ce que nous définissons comme la normalité. L'être normal sa colère ne l’entraîne jamais dans la folie, mais il ne touche pas non plus cette liberté totale cet extase. Son image de soi est solide, mais en réalité c'est un homme mort. Les être d'exception - grands artistes,peintre , poète- ne sont pas normaux, leur image de soi est fluide. Ils oscillent entre leur centre et la folie à une vitesse considérable, passant d'un monde à l'autre, opérant chaque fois une transformation, source de tension et d'angoisse considérable. Ce qui leur donne l'impression de ne pas avoir d'identités. Les "outsiders" du monde de la normalité.

Nous avons clairement répertorié quatre types d'hommes:

  1.  D'abord le normal qui a une identité fixe, solide, qui sait qui il est -médecin, ingénieur, professeur, saint- et n'en bouge jamais. Son identité et son image est fixé pour lui une fois pour toute.
  2. Puis il y a ceux ayant une image fluide -poète, artiste, peintre, chanteur. Ils ne savent pas qui ils sont Tantôt normal, tantôt fou, tantôt dans l'extase du BOUDDHA
  3. En troisième lieu on trouve les fous permanents. Ceux qui sont sortis d'eux-même et ne retourne jamais dans leur demeure, qui ne savent même plus qu'ils ont une demeure.
  4. Et puis il y a ceux qui ont atteint leur demeure -BOUDDHA, JÉSUS, KRISHNA. Ils sont en totale relaxation, avec une conscience sans tension, ni effort, ni désir. En résumé il n'y a plus de futur; ils sont, et  ils ont été. Pour eux l'avenir n'existe pas, ils sont en harmonie avec eux mêmes, ils ne veulent pas changer, aller quelque part. L'instant est éternité pour eux, il n'y a plus ni envie, ni désir. Il dort , mange mais sans désir dans ces actions. "Un BOUDDHA ne projette plus son désir, il ne mange pas demain, il mange toujours aujourd'hui

.
Nous Pendant que nous mangeons aujourd'hui, notre esprit vagabonde ailleurs. En essayant de s'endormir, on pense à demain ou on est assaillit de souvenirs. Pour un BOUDDHA manger n'est pas un acte cérébral, alors que pour nous oui, ce qui est totalement absurde car ce n'est pas la fonction du mental. Tous nos centres, notre relation corps esprit  sont embrouillés,
Un BOUDDHA mange, mais ne pense jamais à manger, et c'est valable pur tout ce qu'il fait. C'est un être aussi ordinaire que nous quand il mange, il transpire sous la chaleur, a froid quand le vent se lève mais dans le présent, jamais dans le futur. Et s'il n'y a pas de futur il n'y a pas de tension. Nous devons bien comprendre cela sans avenir, il ne peut y avoir de tension. La tension se manifeste quand nous voulons être autrement, quand nous voulons être ce que nous ne sommes pas.
Nous ne sommes pas satisfait de ce que nous sommes, il nous faut autre chose. C'est le fonctionnement de l'intellect qui désire.  Dès qu'on obtient ce qu'on veut il devient inutile. C'est le désir
Nous oscillons perpétuellement ainsi, car le désir est infini.Mais si nous nous acceptons dans notre totalité, tel que nous sommes, il n'y a plus de devenir, plus de tension, plus d'angoisse. Nous sommes alors en harmonie avec nous même; car sans futur le mental se concentre sur le soi.
A l'exacte opposé on trouve le fou.il n'a pas d'être, il n'est qu'avenir. Il est focalisé sur le but désiré. Il ne vit pas ici et maintenant; il vit ailleurs c'est pour cela qu'il nous semble fou. Nous vivons dans le monde et il vit dans le monde de ses rêves et c'est sa seule réalité, il  a oublié ce qui est réel, lui et le monde autour de lui.

Un BOUDDHA vit dans l'être, à tous les instants, à l'opposé du fou. Et nous, nous sommes entre les deux.Parfois, brièvement, quand nous sommes totalement détendu il nous arrive d'être centré sur nous même. Par exemple quand on attend l'être aimé frénétiquement depuis longtemps et qu'il finit par arriver, les pensées s’arrête, il n'y a plus de désir, on est totalement détendu, on n'est plus que nous même. Si on n'est pas nous même en présence de l'être aimé, si le mental ne cesse pas de fonctionner ce n'est pas de l'amour, car il n'y a pas de désir dans l'amour. Il convient de bien comprendre cela on peut désirer l'amour, mais il n'y a pas de dési,r dans l'amour. Quand l'amour existe il n'y a plus de désir. L'esprit est calme, il n'y a plus d"avenir, nulle part ou aller, le mental s'arrête brièvement, nous sommes dans notre centre. La félicité nous envahit, soudain nous ne sommes plus le même.
C'est ainsi que l'amour change plein de gens, si on aime on ne peut le cacher, car on est différent. Il n'y a plus de désir, pendant un instant on est comme un BOUDDHA, mais très vite, le mental reprend son cour et en s'identifiant à lui, on retourne dans la roue du devenir.
L'épuisement aussi peut faire taire le mental brièvement, ainsi que les situations nouvelles,et nous propulser spontanément dans notre centre. Mais nous ne pouvons pas provoquer cet état et plus nous essayons plus c'est impossible.
C"est ce qui arrive à tout le monde on rencontre quelqu'un, l'intellect s'est brièvement arrête, on se mari pour revivre cette nouvelle félicité, mais ce n'est pas possible car tout a changé. Ces moments ne reviendront jamais, car l"amour est spontané, et ce calcul mental est source de routine de frustration pour les personnes mariés. Le devoir ne peut pas donner les mêmes bonheurs que le plaisir. Et c'est notre mental qui nous met dans cette situation.
Nous faisons la même chose dans toutes les situations de notre vie, notre intellect en créant la routine nous aveugle, La félicité nous a transporté alors qu'on n'espérait rien, et de ce fait on était ouvert à tout. Tandis que maintenant on s'attend tout les jours à la chose mais on est fermé, et dans ces cas là, il ne se passe rien. Cela ne signifie pas qu'il faut se trouver dans une situation nouvelle tous les jours. Cependant il faut empêcher notre  mental de créer des habitudes, des modèles d'espérances, de projeter dans le futur, pour que tous les jours tout soi nouveau. Car tous les jours tout est nouveau seul le mental est vieux.

Chaque jours tout est nouveau,  le soleil, les arbres, la lunes..., seul le mental reste vieux car il se nourrit du passé , du cumul des expériences, des projections à venir.La vie se nourrit du présent et elle est toujours félicité, le mental ne l'est jamais, chacune de ses interventions génère de la souffrance.
L'expérience ne peut donc pas se dupliquer? Comment être en état de relaxation perpétuellement? Les trois "sutra" suivantes servent à cela, à produire un sentiment de bien-être, à détendre les nerfs.
Ces techniques nous permettrons de rester dans l'être et de ne pas tomber dans le devenir, elles peuvent nous aider à plonger en nous.

To be continued...!!!



Sources:

  • " Le livre des secrets" Bhagwan Shree Rajneesh.
  • Graphcstock.
  • img zphoto.fr.
  • visoterre.com
  • lib store.yahoo.net
  • kathyjoy.com
  • vosgaleris.com