jeudi 19 novembre 2015
PLUS LÉGER QU'UNE PLUME
Voilà la troisième technique"Allongé ou assis, plus léger qu'une plume; allez au-delà du mental."
Vous êtes assis ; imaginez que vous êtes plus léger qu'une plumes. Votre corps n'a plus de poids. Vous n'y arriverez pas d'un seul coup, mais persévérez; continuez à imaginer que l'apesanteur n'existe pas pour vous. A un moment donné cela se produit. La pesanteur n'existe plus. Et à ce moment là votre corps disparaît, parce que ce poids c'est celui de votre corps, pas le vôtre. Vous n'en avez pas. Vous ne pesez rien.
Nombre de savants, à travers le monde, ont tenté de découvrir, en enregistrant le poids d'un mourant et le poids de ce même homme mort, si l'être humain avait une âme, un Soi, un principe de vie, quelque soi le nom qu'on lui donne. Pour la Science, tout est matière, et toute matière possède un poids.
On peut même peser les rayons du soleil. Des savants ont trouvé un poids infime difficile à mesurer, mais on peut le faire. En imaginant qu'on puisse concentrer tous les rayons du soleil sur une surface de 8000 m2 le poids serait équivalent, à peu près à celui d'un cheveu .Depuis ces vingts dernières années pour la science rien n'existe en dehors de la matière.
Ainsi, après la mort, si quelque chose quittait le corps, son poids devrait changer, mais il ne change pas . Il arrive même qu'il augmente après la mort. Alors, selon les critères scientifique, il semble plutôt que quelque chose pénètre dans le corps après la mort. Mais le poids relève du domaine matériel. Vous, vous êtes immatériel.
Pour pratiquer cette technique il faut non seulement imaginer que le corps n'a plus de poids, mais le sentir. Le sentir jusqu'au moment où brusquement, vous prenez conscience que vous n'avez pas de poids.
Il faut vous "déshypnoptiser". La suggestion hypnotique qu'on vous a donnée est la suivante:" je suis un corps et je sens son poids" Si vous parvenez à prendre conscience que vous n'êtes pas un corps, vous ne sentirez plus son poids. Et à ce moment là vous êtes au-delà du mental. Civa dit:"Allongé ou assis, plus léger qu'une plume; allez au-delà du mental." Car lui aussi possède un poids.
On a avancé , à un moment donné, la théorie selon laquelle plus le cerveau est lourd, plus l'être qui le possède est intelligent; c'est vrai. Mais il arrive aussi que ces grands hommes n'aient pas de gros cerveaux, et que des idiots en aient un. Mais, en général, l'hypothèse est vraie, parce que plus le mécanisme est important plus il pèse. Le mental possède un poids, mais la conscience n'en a pas. Et pour sentir cette conscience il faut être comme elle, immatérielle. Alors essayez cette méthode; pendant que vous marchez, ou que vous êtes assis ou que vous dormez, essayez.
Quelques précisions sur ce qui a été dit plus haut. Comment ce fait-il qu'après la mort le corps soit parfois plus lourd que lorsqu'il est vivant ? Parce que dès que la conscience abandonne le corps, ce dernier n'est plus protégé. Beaucoup de chose qui pendant qu'on l'habitait ne pouvait le pénétrer, ne rencontre plus d'obstacle. Nous étions là, le corps était vivant et résistait à de multiples vibrations. Il en est de même quand on est malade : le corps est moins protégé plus vulnérable, et ainsi , il arrive souvent qu'une maladie succède à une autre, et encore une autre. C'est notre présence qui protège notre corps.
Vous avez sans doute remarqué que, lorsque vous êtes heureux vous vous sentez plus léger, et que, lorsque vous êtes triste vous vous sentez plus lourd, comme si un fardeau était sur vous. Pourquoi ? Parce que, quand on est heureux, quand le bonheur nous habite, nous oublions complètement notre corps. Quand on est triste, on souffre, on ne peut pas oublier son corps, on en sent tout le poids. Il nous attire vers le bas, vers la terre. Alors, on ne peut plus bouger, on est comme enraciné dans le sol.
Quand on est en méditation, profonde méditation, quand on oublie complètement notre corps, même la lévitation peut se produire. Même le corps peut s'élever avec nous. On a pu observer ce phénomène plusieurs fois. Notamment chez une femme en BOLIVIE. Quand elle est en méditation, son corps s'élève de près d'un mètre. Nombre de film de photographie, ont été pris. Devant des savants et aussi des milliers et des milliers d'observateurs, le phénomène s'est produit. Soudain le corps de cette femme s'élève au dessus du sol ; la gravité n'existe plus, elle est annihilée. Aucune explication n'a encore été trouvée.
Que se passe t-il ? Pendant la méditation, vous oubliez complètement votre corps, l'identification est brisée. Le corps est une toute petite chose et vous, vous possédé un immense pouvoir. C'est comme si un empereur s'identifie à un esclave. Et si l'esclave va mendier, l'empereur mendie aussi. Si l'esclave pleure, l"empereur pleure aussi. Si l'esclave dit, " je ne suis rien", l'empereur dit aussi, " je ne suis rien". A partir du moment où l'empereur reconnait l'existence de son propre être, à partir du moment où il reconnait qu'il est empereur et que cet homme n'est qu'un esclave, tout change brusquement.
Le pouvoir infini que nous possédons s'identifie à quelque chose d'extrêmement limité, le corps. Quand vous réalisez le Soi, le pouvoir du corps diminue, le votre augmente ; le corps peut être en état de lévitation.Combien de fois a t-on observé ce phénomène qu'on ne peut scientifiquement expliquer ! Si une femme peut s'élever d'un mètre au dessus du sol, alors, il n'y a pas d'obstacle. Un autre ou une autre s'élèvera de cent, de mille mètres, s'envolera dans le cosmos. Théoriquement il n'y a pas de problème ! qu'on s"élève d'un mètre, de cent ou de mille, il n'y a pas de différence.
Ram, par exemple, et combien d'autre, ont totalement disparu. on n'a jamais retrouvé leur corps sur cette terre. Mahomet a complètement disparu_ non seulement avec son corps, mais avec son cheval aussi, dit-on. Ces histoires nous semblent mythiques; impossibles; mais ce n'est pas nécessairement le cas.
Quand vous connaissez le pouvoir de l'apesanteur, vous devenez le maître de la gravité. Vous pouvez l'utiliser ; cela dépend de vous. Vous pouvez faire disparaître votre corps.
Evidemment c'est loin d'être facile. La technique de "siddhasan", la manière dont Bouddha s’asseyait, est le meilleure façon d'y parvenir. Asseyez-vous sur le sol_ pas sur une chaise ou un fauteuil. Asseyez-vous par terre. Sur la terre pour être plus proche de la nature. C'est encore mieux si vous vous asseyez nu. Asseyez-vous nu sur le sol dans la position du Bouddha. C'est mieux ainsi car de cette manière la surface du corps affectée par la gravité est moindre.
C'est quand on est debout que la surface affectée par la gravité est la plus petite. Mais on ne peut pas rester debout très longtemps. Mahavira méditait toujours debout. Dans cette position, il n'y a que vos pieds qui sont en contacte avec le sol.
Dans la posture de Bouddha, les jambes sont repliées sur elles même, les mains se touchent et ainsi, votre électricité circule en circuit fermé. Et votre dos est droit.
Vous comprenez peut-être maintenant pourquoi votre dos doit être droit. Ainsi la gravité vous affecte moins. fermez les yeux et équilibré vous totalement, centrez-vous. Penchez-vous vers la droite, et sentez la force de la gravité. Faites la même chose à gauche, ensuite en arrière. Puis trouvez la position où vous sentez le moins cette force, où vous sentez le moins le poids de votre corps; et restez là. Oubliez votre corps; oubliez son poids. Vous n'avez plus de poids. Soudain, vous sentirez, en effet, que vous êtes plus léger qu'une plume, que vous n'êtes pas votre corps. Soudain vous pénétrez un monde différent, où le corps n'existe pas.
Quand vous ne sentez plus le poids de votre corps, vous transcendez aussi le mental. Parce que le mental fait partie de votre corps, fait partie de la matière. Et la matière possède un poids. Vous n'en avez pas.
Essayez cette technique. Pratiquez la plusieurs jours pour constater si elle vous convient ou pas.
Sources : "Le livre des secrets" OSHO
Photos : vosgaleries.com./ zoom.me./ zoher.tahora.overblog.com./freepik.com./zatras.com./boud
dhisme.universite.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire